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terça-feira, maio 01, 2012

segunda-feira, outubro 10, 2011

SÁBIAS PALAVRAS

Segue o extracto de uma entrevista (em francês) com Arturo Pérez-Reverte, um homem que consegue o milagre de escrever luminosa e profundamente.

Comme 'Le peintre des batailles', votre roman développe une réflexion sur les lois du hasard, et en particulier celles décident du moment de notre mort. Comment ce sujet en est-il venu à vous passionner ?


J'ai été reporter de guerre, et dans les guerres, les choses sont très différentes. Lorsque nous vivons, dans un pays en paix, nous vivons un peu comme dans un hôtel, et nous croyons que c'est cela, la normalité. Or ce n'est pas cela: la normalité, c'est plutôt l'horreur. Il y a dans la nature, des règles constantes. La douleur, la mort, sont des choses qui à mon avis, en font partie, ce ne sont pas des choses accidentelles. Cela répond à un plan général. Dans ce livre, et dans 'Le Peintre des batailles', j'essaie d'expliquer cela, ces règles occultes qui fera qu'il y aura toujours un iceberg sur la route du Titanic, toujours un tsunami, une catastrophe qui nous attend. Nos grands parents, eux, savaient cela, on le remarque en regardant leurs tableaux, en lisant leurs livres, ils avaient conscience de la menace permanente, de la cruauté du monde, de ses règles impitoyables. Dans notre Europe, nous vivons une vie qui n'a rien à voir avec la vie réelle et il faut qu'une bombe explose pour nous rappeler que le monde est dangereux, que l'homme est un animal vulnérable. C'est ce que j'ai appris dans ma carrière de journaliste, et avec ce regard, je tente d'expliquer un peu la vie. Ça ne donne aucune solution, ça n'efface pas le malheur et l'horreur, ça aide à les supporter. Je vais avoir 60 ans en novembre: je ne cherche pas à changer le monde, je pense qu'il n'y a pas de solution et j'essaie de donner des consolations.

domingo, junho 28, 2009

Kadishman e o Museu Judaico em Berlim



Shalechet ("Fallen leaves" by Menashe Kadishman

Vi pela primeira vez o trabalho de este escultor no Museu Judaico em Berlim, um dos locais mais perturbadores onde alguma vez estive. Sente-se uma terrível angústia só por seguir por um corredor, numa espantosa recreação (se posível) do que deveria ser uma caminhada para uma câmara de gás. No museu explicam que o arquitecto, Daniel Libeskind, desenhou os interiores exactamente de forma a conseguir esta reacção do visitante (parece que o corredor terá, por exemplo, uma inclinação especial, mas os pormenores técnicos escapam-me). E depois há aquele tremendo jardim das Folhas Caídas, caras esculpidas em ferro jazendo pelo chão (são muitas, como se verá na vista virtual ao museu), eu escolhi apenas uma para se ver melhor uma foto do conjunto, mas não se consegue ter uma ideia da angústia que tudo aquilo desencadeia em nós.
É preciso ir lá para se viver a experiência. Há actualmente viagens low cost para Berlim, uma cidade muito interessante. Entretanto, poderão ir a :
http://www.juedisches-museum-berlin.de/site/EN/05-About-The-Museum/03-Libeskind-Building/03-Voids/voids.php
e
http://kadishman.com/works/